Tu déguises le crime, maquilles ta peau
sous l’eau savonneuse
les effluves qui arrivent jusqu’à lui
exhalent, nébuleux, des remords échaudés
Le parfum de l’oubli agite sa langoureuse
blancheur – le silence est linceul
mais la nuit
la nuit
et son vent givré
qui recouvre l’étroit plafond de la chambre
Tes pupilles s’agenouillent, il te prend par les siennnes
C’est un torrent noir qui se déverse sur les draps
Et vous mimez – n’est-ce pas du jeu ?
un autre crime
j aime beaucoup merci Marine
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